Le CHU de Rouen étend son offre de soins en médecine interne
Dans le cadre de son plan de modernisation, le CHU de Rouen ouvre un nouveau service de médecine interne de 30 lits à l’hôpital Saint-Julien, à Petit-Quevilly.
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Le diabète est une maladie chronique qui se caractérise par un excès de sucre dans le sang. On retrouve deux principaux types de diabète, dus à divers dysfonctionnements : le diabète de type 1 et le diabète de type 2.
Dans le cadre de son plan de modernisation, le CHU de Rouen ouvre un nouveau service de médecine interne de 30 lits à l’hôpital Saint-Julien, à Petit-Quevilly.
Campagne d’information, suivi personnalisé, outils innovants : les CHU se mobilisent à l’occasion de la journée mondiale du diabète ce 14 novembre 2016. Notamment à Lyon, Nîmes et Reims.
De l’expérimentation sur deux patients à Montpellier et Padoue en 2011 à son adaptation actuelle à des enfants de 8 à 11 ans et à une cohorte de 200 patients le pancréas artificiel franchit toutes les étapes garantissant sa sécurité et son efficacité. Il aborde actuellement sa dernière ligne droite avant sa mise à disposition en tant que traitement effectif du diabète de type 1. Sa commercialisation est prévue pour 2018.
De simples mesures diététiques mimant l’effet d’une pratique de la chirurgie bariatrique, comme la diminution de la prise simultanée de sel et de sucre, pourraient contribuer à prévenir le de type 2. Ce précieux enseignement est à mettre à l’actif de la toute dernière recherche lilloise.
L’inauguration des nouveaux locaux du Centre d’Etudes et de Recherche pour l’Intensification du Traitement du Diabète (CERITD) le 1er octobre 2015 à Vandoeuvre-lès-Nancy, est l’occasion de souligner son partenariat avec le CHRU de Nancy, au bénéfice des patients atteints de diabète. Une coopération formalisée par convention le 28 mai 2015 sous l’impulsion du Pr Bruno Guerci, et fondée sur un protocole national agréé par la Haute Autorité de Santé, avec un arrêté d’autorisation délivré par l’Agence Régionale de Santé de Lorraine.
A Montpellier, les cellules remplacent les systèmes d’analyse conventionnels. Des chercheurs du CHU, de l’Inserm, du CNRS, en lien avec l’université de Stanford ont réussi à transformer des bactéries en “détecteurs biologiques » capables de signaler une pathologie sur la simple présence de molécules caractéristiques dans l’urine ou le sang. En l’occurrence, des bactéries ont été programmées pour mesurer le glucose dans l’urine de patients diabétiques. Plus besoin de faire appel à des réactifs chimiques
Pour aider les patients diabétiques à mieux équilibrer leur alimentation, le CHU de Toulouse et Sanofi lancent « Mon Glucocompteur » 1ère application mobile gratuite qui, pour chaque repas, aide à calculer ses glucides et à estimer la dose d’insuline rapide à s’injecter. L’appli pour iPhone et Androïd est téléchargeable sur les Stores (App Store et Google Play). Une solution santé mobile qui va simplifier la vie des 3 millions de personnes diabétiques en France.
Ainsi se résume le thème de l’étude d’impact de l’e-coaching nutritionnel appelé A.N.O.D.E réservé aux personnes diabétiques présentant un excès de poids. Les travaux sont menés par des chercheurs français désireux de vérifier si le e-coaching couplé à la télémédecine représente une véritable révolution dans les méthodes de prise en charge nutritionnelle ou s’il ne s’agit que d’un simple phénomène de mode.
Une équipe de chercheurs de l’AP-HP* vient de démontrer l’intérêt de faibles dose d’interleukine-2 (IL-2) dans le traitement du diabète de type 1. Ces travaux publiés par le Pr David Klatzmann dans le Lancet Diabetes and Endocrinology le 8 octobre 2013**, ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques pour le traitement des maladies auto-immunes.
Un nouveau gène responsable d’une forme de résistance à l’insuline et, plus tard, de diabète a été identifié par les équipes des CHU de Dijon et l’Université de Bourgogne alors qu’elles conduisaient une étude sur une pathologie rare, le syndrome de SHORT. Tirant tous les enseignements de cette découverte, les praticiens ont très vite modifié le protocole de traitement appliqué aux patients atteints de cette maladie génétique. Les résultats de leurs travaux viennent d’être publiés dans la revue spécialisée American Journal of Human Genetics*.