Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Cancer du rein : l’intervention « toutes options » en 48h d’hospitalisation au lieu de 9 jours

Robot chirurgical, fluorescence, échographie et récupération rapide… Les Hospices Civils de Lyon réunissent toutes les innovations pour que l’ablation de la tumeur rénale soit la moins traumatisante possible et se vive sans trop de séquelles…
Robot chirurgical, fluorescence, échographie et récupération rapide… Les Hospices Civils de Lyon réunissent toutes les innovations pour que l’ablation de la tumeur rénale soit la moins traumatisante possible et se vive sans trop de séquelles…
La chirurgie partielle du rein requiert une hospitalisation de 9 jours selon l’assurance maladie. Les patients opérés aux Hospices Civils de Lyon sont chez eux 2 jours après l’intervention.
Chaque année, près de 12 000 nouveaux cas de cancer du rein sont diagnostiqués. 8 fois sur 10, il s’agit d’une découverte fortuite lors d’un examen radiologique (scanner ou échographie) réalisé pour un autre motif. Jeunes, souvent actifs, ces patients qui ne se voient pas malades auraient du mal à supporter une intervention trop lourde et douloureuse.
Les urologues des HCL sont les seuls en centre d’Auvergne-Rhône Alpes à allier les techniques de chirurgie robotique à l’utilisation combinée de la fluorescence et de l’échographie. Ces méthodes, associées à la récupération rapide, permettent une sortie précoce et une convalescence raccourcie.

L’intervention est réalisée dans le centre régional de chirurgie robotisée avec le robot Da Vinci. Le chirurgien dispose sur écran d’une vision en 3D grossie tout au long de l’intervention. Les instruments miniaturisés ne nécessitent que des incisions de très petite taille allant de 5 à 10 mm. Les pinces, ciseaux pivotants apportent une grande mobilité et une extrême précision aux gestes du chirurgien et facilitent les sutures sur le rein après l’ablation de la tumeur. 

L’utilisation d’un appareil d’échographie couplé au robot précise les limites de la tumeur. Celle-ci sera parfaitement localisée par l’injection de fluorescence au moment de son ablation. Le chirurgien peut s’assurer qu’il n’a pas laissé un fragment résiduel de tumeur sur le rein.

Enfin, la prise en charge générale du patient en « récupération rapide » (pas de jeûne, pas de prémédication, prévention de la douleur, pas de drain ni de sonde urinaire, mobilisation et alimentation dès le soir de l’intervention…) le rend acteur de ses soins. Il peut retourner plus vite à la vie active dans de bonnes conditions. 

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Violences : fin de l’omerta à l’hôpital

La semaine dernière, la Conférence des Doyens de facultés de médecine a publié un communiqué de presse co-signé avec l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris (APHP), annonçant un engagement commun dans la lutte contre les violences au travail. Une déclaration qui fait suite aux récentes accusations de violences morales et sexuelles de Karine Lacombe à l’encontre du médecin urgentiste Patrick Pelloux.

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.