50 000 € pour la recherche infirmière et paramédicale

Faire évoluer les pratiques liées à l’exercice professionnel des soignants et donc améliorer la prise en charge des patients, telle est l'ambition du CHU de la Réunion. L'établissement vient d'attribuer une enveloppe de 50 000 € pour son premier appel d’offres interne dédié aux projets de recherche en soins portés par des infirmiers, kinésithérapeutes, diététiciens, psychologues...

Faire évoluer les pratiques liées à l’exercice professionnel des soignants et donc améliorer la prise en charge des patients, telle est l’ambition du CHU de la Réunion qui vient d’attribuer une enveloppe de 50 000 € pour  son premier appel d’offres interne dédié aux projets de recherche en soins portés par des infirmiers, kinésithérapeutes, diététiciens, psychologues…
L’expérimentation au service de l’amélioration de la qualité des soins
Les protocoles de recherche sont élaborés en concertation avec les médecins chercheurs pour les aspects médicaux, par l’Unité de Soutien Méthodologique pour la partie inclusion et suivi et par la Direction de la Recherche du CHU pour les aspects administratifs.
Une fois validés, les études sont déployées en collaboration avec des patients volontaires, réunis en cohorte. Les informations recueillies auprès d’eux seront analysées statistiquement afin de valider scientifiquement la véracité des hypothèses de départ .
Les conclusions des études seront publiées dans des revues scientifiques et médicales et le cas échéant elles seront intégrées dans l’organisation des soins et la prise en charge des patients.
La démarche de recherche paramédicale, naissante au CHU de la Réunion, se structure depuis fin 2012.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Pour les CHU, le spectre de l’impasse financière

Dans un communiqué rendu public ce lundi 2 octobre, la Conférence des Directeurs Généraux de CHU s’alarme de la mauvaise situation financière des CHU français, imputable selon elle aux surcoûts en termes de ressources humaines et aux effets de l’inflation. Et redoute une dégradation rapide si l’Etat ne fait rien.

A Lyon, l’IA prédit désormais des résultats d’essais cliniques

Le 11 septembre dernier, le groupe pharmaceutique AstraZeneca a publié les résultats d’un essai clinique sur un traitement pour soigner le cancer du poumon. Jusqu’ici, tout paraît à peu près normal. Ce qui l’est moins : trois jours avant cette publication, une intelligence artificielle a permis de prédire avec justesse les résultats de ce même essai. Une grande première au niveau mondial.

Dossier : l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC)

L’Accident Vasculaire Cérébral touche 150 000 personnes par an. Responsable de 110 000 hospitalisations selon le ministère de la santé, cet arrêt soudain de la circulation sanguin à l’intérieur du cerveau représente la troisième cause de décès chez l’homme et deuxième chez la femme, soit au total 30 000 décès par an. En France, plus de 500 000 Français vivent avec des séquelles suite à un AVC.

AVC : la promesse d’une prise en charge en moins de dix minutes

Les conséquences d’un Accident Cardiovasculaire (AVC) peuvent être lourdes, voire fatales. Première cause de dépendance et troisième cause de mortalité en France, cette pathologie due à une mauvaise irrigation du cerveau fait de plus en plus de victimes. Face à cette réalité alarmante, le CHU de Montpellier a annoncé fin août la mise en place d’un nouveau plateau technique offrant aux patients un parcours de soins optimisé. Et de promettre désormais une “prise en charge en neuf minutes”.

Coup d’oeil sur le métier d’infirmière formatrice

Isabelle Teurlay-Nicot est infirmière formatrice auprès des aides-soignants à l’IMS (Institut des Métiers de la Santé) du CHU de Bordeaux. Un métier qui ne se limite pas seulement à la notion d’apprentissage. En juillet dernier, elle a accepté de revenir sur cette profession ou se mêlent expertise médicale et pédagogie.