A Rennes, les associations ont leur journée et bientôt un espace des usagers

38 associations apportent distractions et réconfort aux patients hospitalisés au CHU. Pour rendre hommage à leur engagement en faveur d'un hôpital plus humain, encourager les échanges et initier une dynamique d'ensemble, le CHU de Rennes leur a dédié un temps fort : la 1ère journée des associations le 23 septembre 2010. Cette initiative a reçu le soutien du médiateur de la République représenté par Michel Ceretti, son conseiller santé.

38 associations apportent distractions et réconfort aux patients hospitalisés au CHU. Pour rendre hommage à leur engagement en faveur d’un hôpital plus humain, encourager les échanges et initier une dynamique d’ensemble, le CHU de Rennes leur a dédié un temps fort : la 1ère journée des associations le 23 septembre 2010. Cette initiative a reçu le soutien du médiateur de la République représenté par Michel Ceretti, son conseiller santé.

Au programme : visite des stands des associations où se pressaient les patients, leurs proches et les personnels. La matinée, ouverte par M. André FRITZ, Directeur général du CHU et le Pr. Yannick MALLEDANT, Président de la Commission Médicale d’Établissement, a été consacrée à la signature de conventions avec les associations intervenant auprès des patients. Ces signatures sont le signe de la complémentarité qu’apportent les bénévoles au travail des soignants.
L’après-midi a été riche en émotions et expériences à travers des mini-conférences consacrées à la médiation au sein du CHU et au niveau national avec la participation personnelle de Michel Ceretti et du comité d’éthique, à la représentation du patient-citoyen (la personne de confiance, les directives anticipées). A l’honneur également les réalisations des associations dans le domaine sportif avec la participation d’un quadruple greffé champion de France, d’Europe et du monde en cyclisme. Autre initiative qui favorise les échanges internationaux des stomisés : la création d’un passeport en plusieurs langues. Enfin l’accent a été mis sur les actions culturelles comme les ateliers d’écriture à l’attention des patients et des soignants.

À travers cette journée, le CHU s’affirme comme un établissement soucieux des droits et de la parole des usagers et de ses représentants. Rendez vous est déjà pris pour l’année prochaine. Objectif : l’ouverture d’un espace des usagers.

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

CHU de la Réunion, se préparer au cyclone

Au cours de la nuit du 20 au 21 février dernier, l’île de la Réunion a évité le choc qu’aurait pu causer le cyclone baptisé Freddy, finalement passé à environ 190 km de ses côtes. Face à l’alerte orange, le CHU de la Réunion a lancé son plan cyclone pour anticiper les conséquences d’une potentielle catastrophe. Retour sur les mesures mises en place.

MARADJA, une décennie à accompagner les jeunes atteints de cancers

En France, environ neuf cent adolescents (15-18 ans) et mille quatre cent jeunes adultes (18-25 ans) sont touchés chaque année par le cancer. Au CHU de Bordeaux, un lieu particulier leur est destiné, MARADJA (Maison Aquitaine Ressources pour Adolescents et Jeunes Adultes), qui fête ses dix ans. Nous y avons rencontré Lucile Auguin, traitée à vingt-trois ans pour une leucémie aiguë.

Lactarium Raymond Fourcade, la page se tourne à Bordeaux

Le 5 décembre dernier, sur le site de l’hôpital Haut-Lévêque (Pessac), était posée la première pierre du futur Lactarium Raymond Fourcade. Le projet qui sera livré l’an prochain, 1200 m2 de bâti neuf doté d’équipements dernier cri, doit venir “conforter la place du CHU de Bordeaux comme le plus important lactarium au niveau national” ; et prendre le relais de l’actuel site de production basé à Marmande (Lot-et-Garonne), en fonctionnement depuis près d’un demi-siècle et que le CHU avait acquis en 2012.

Dr Jean-Victor Blanc : « On sort des tabous qui ont trop longtemps englobé les troubles psychiques »

Changer le regard du grand public sur la santé mentale. C’est la mission que s’est donné Jean-Victor Blanc, psychiatre à l’hôpital Saint Antoine à Paris et auteur du livre Pop & Psy. Et pour déstigmatiser et sensibiliser le plus grand nombre aux troubles psychiques, quoi de plus accessible que d’utiliser les films et les séries. Rencontre.