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Ambulatoire : surrénalectomie chez un petit garçon de 5 ans à Caen, 1ère en Normandie

L'ablation des glandes situées au-dessus des reins par chirurgie mini-invasive en ambulatoire a été réalisée au CHU de Caen Normandie, le 19 mars 2018, par les Dr Julien Rod, chirurgien et Dr Véronique Depret, anesthésiste du service de chirurgie pédiatrique. Une première pour la Normandie ! Le petit garçon, âgé de 5 ans, rentré le matin a pu regagner son domicile avec ses parents le soir même. Cicatrice réduite, douleur allégée, retour rapide à une alimentation normale sont les principaux avantages de la lomboscopie. Sans cette nouvelle technique, l’intervention aurait nécessité une hospitalisation de plusieurs jours.
L’ablation des glandes situées au-dessus des reins par chirurgie mini-invasive en ambulatoire a été réalisée au CHU de Caen Normandie, le 19 mars 2018, par les Dr Julien Rod, chirurgien et Dr Véronique Depret, anesthésiste du service de chirurgie pédiatrique. Une première pour la Normandie ! Le petit garçon, âgé de 5 ans, rentré le matin a pu regagner son domicile avec ses parents le soir même. Cicatrice réduite, douleur allégée, retour rapide à une alimentation normale sont les principaux avantages de la lomboscopie. Sans cette nouvelle technique, l’intervention aurait nécessité une hospitalisation de plusieurs jours. L’opération a été renouvelée dans les mêmes conditions début avril.

Ambulatoire : de plus en plus d’interventions lourdes, l’exemple de Caen 

Le virage ambulatoire amorcé en chirurgie au CHU de Caen Normandie se poursuit avec une première exérèse de surrénale (ablation des glandes situées au-dessus des reins) par lomboscopie au sein du service de chirurgie pédiatrique du CHU de Caen Normandie. Cet acte chirurgical complexe peut désormais être réalisé en hospitalisation de jour grâce à cette nouvelle technique opératoire mini-invasive, et aux avancées en matière de gestion de la douleur péri-opératoire.

La lomboscopie

La lomboscopie est une technique de chirurgie mini-invasive qui permet de réaliser une coelioscopie au niveau des reins, par voie postérieure : retropéritonéale. Pour l’enfant, cette technique est moins douloureuse (avec des cicatrices de 3 à 5 mm dans le dos au lieu d’une incision au niveau du nombril), elle permet une reprise de l’alimentation plus précoce et un retour plus rapide au sein de son foyer.

Un travail d’équipe

Cette première chirurgicale régionale a été rendue possible grâce aux progrès de la chirurgie mini-invasive associée à une meilleure gestion de la douleur périopératoire par la réalisation d’anesthésie locorégionale, sous échographie en plus de l’anesthésie générale. En France, peu de centre de chirurgie pédiatrique détiennent une telle expertise. 

A terme, cette technique à d’autres indications opératoires chez l’enfant afin de réduire au maximum leur douleur post-opératoire et donc leur temps d’hospitalisation.

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