Avec l’ouverture d’un nouveau centre d’imagerie en cancérologie équipé d’une IRM 1,5 Tesla et d’un scanner 64 barrettes, le CHU de Poitiers apporte des avantages tangibles aux patients suivis en ambulatoire pour un cancer : "Dans cette structure de pointe, à taille humaine, ils se sentiront à la fois protégés et soutenus par des équipes expertes plus disponibles. Surtout, les délais d’attente vont diminuer et c’est une excellente nouvelle pour tous ceux qui nous accordent leur confiance." annonce Jean-Pierre Dewitte, directeur général du CHU de Poitiers. L’ambition du Pr Jean-Marc Tourani, chef du pôle de cancérologie, est même de pouvoir proposer des rendez-vous sous 15 jours.
Qu’il s’agisse de diagnostic ou de suivi du traitement, l’imagerie s’est imposée comme le pivot de la cancérologie. Avec ce nouveau centre intégré à son pôle régional de cancérologie, le CHU de Poitiers se hisse au TOP 3 des CHU dotés d’une plateforme d’imagerie uniquement dédiée à la cancérologie. Le mode de fonctionnement pilote de ce Groupement d’Intérêt économique (GIE), fondé sur la mutualisation des compétences et de ressources, apporte une réponse au problème crucial de recrutement des radiologues. Son organisation va également améliorer la communication entre imageurs et radiothérapeutes, rapprocher les disciplines et faciliter la tenue des consultations pluridisciplinaires.
Une union poitevine qui préfigure l’organisation territoriale de demain
L’établissement fait aussi office de précurseur dans le montage du groupement porteur qui réunit à parité les secteurs public et privé, qu’il s’agisse des investissements (1,2 millions pour l’IRM, 400 000 pour le scanner, 200 000 pour les autres équipements et l’informatique, 400 000 pour les travaux) ou des plages horaires. Déjà unis au sein du GIE Positon Poitou-Charentes, les radiologues poitevins (du CHU et libéraux) renforcent leur coopération. "Preuve est faite qu’en s’alliant au privé, le public ne renonce pas à sa vocation et que le privé ne se perd pas dans une organisation complexe. Au contraire, public et privé se placent tous deux au service de la population et se renforcent mutuellement. " constate Alain Claeys, président du conseil de surveillance. Le député-maire de Poitiers se réjouit aussi de la création de cette nouvelle offre de soins qui va contribuer à "une meilleure une prise en charge individuelle de la personne depuis son diagnostic et tout au long de son parcours de traitement."
Recherche : des modèles prédictifs à l’étude
Au cœur du diagnostic et de la surveillance thérapeutique, les nouveaux équipements fourniront des images précieuses sur les réponses au traitement en fonction des tumeurs et des profils de patients. Grâce à ces données, il sera possible d’anticiper les évolutions de la maladie. A partir de modèles prédictifs, les praticiens pourront ajuster en amont les ordonnances. "Nous nous préparons ainsi à mieux combattre le cancer. Notre expertise est déjà reconnue pour les tumeurs cérébrales et les cancers du sein" précise le Pr Rémy Guillevin, responsable adjoint du pôle imagerie diagnostique fonctionnelle et thérapeutique du CHU de Poitiers.
Horaires
Du lundi au vendredi de 9h00 à 18h00
Numéro d’appel unique 05 33 00 00 48
Simuler un attentat ou une tempête pour préparer aux situations d’urgence
Après l’impressionnant déploiement du “Shelter”, hôpital mobile du CHU de Toulouse, ce fut au tour du projet “SENS” d’être présenté lors de la dernière édition de SantExpo. SENS, ou autrement dit un centre de simulation environnementale et neurosensorielle de 140 m2, ayant la capacité de recréer diverses situations extrêmes pour préparer au mieux les professionnels de l’urgence à des crises majeures. Un projet attendu sur le site de l’hôpital Purpan en 2024.