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Greffe, France-Wallonie-Vlaanderen : nouveau territoire de coopération

Coopération transfrontalière entre 4 régions frontalières de deux pays, les Hauts-de-France et Grand Est en France, la Wallonie, la Flandre occidentale et orientale en Belgique, le projet européen 3D4Med vise à développer l’impression 3D d’implants individualisés à mémoire de forme en matériaux polymères. Ces matrices biodégradables sont une réponse possible à la pénurie de donneurs. Deux CHU français font partie des 14 partenaires, les CHU Amiens-Picardie et Reims.
Coopération transfrontalière entre 4 régions frontalières de deux pays, les Hauts-de-France et Grand Est en France, la Wallonie, la Flandre occidentale et orientale en Belgique, le projet européen 3D4Med vise à développer l’impression 3D d’implants individualisés à mémoire de forme en matériaux polymères. Ces matrices biodégradables sont une réponse possible à la pénurie de donneurs. Deux CHU français font partie des 14 partenaires, les CHU Amiens-Picardie et Reims.
Le vieillissement de la population est à l’origine d’un besoin croissant de nouvelles technologies de reconstruction des tissus pour remplacer les organes défectueux. Actuellement, les reconstructions tissulaires sont réalisées par greffe autologue ou par transplantation d’organes de donneurs. Mais cette activité se heurte aux  problèmes de rejet immunitaire et surtout au manque crucial de donneurs. 

Les partenaires du projet européen 3D4Med étaient réunis lors de la convention d’affaires MedFIT, pour marquer officiellement le lancement du projet Interreg France-Wallonie-Vlaanderen, 3D4Med, les 25 et 26 juin 2019 ©Eurosante
Le projet de recherche 3D4Med ambitionne de surmonter les problèmes de pénuries d’organes en fournissant aux chirurgiens des substituts fonctionnels développés in vitro afin de reconstruire, régénérer ou remplacer la fonction de tissus ou d’organes déficients.

Le programme européen de coopération territoriale Interreg France-Wallonie-Vlaanderen

Développé sur 3 ans d’avril 2019 à avril 2022, 3D4Med regroupe un partenariat transfrontalier où coopèrent des groupes de recherche académiques, des hôpitaux universitaires et de PME. Il comprend :

  • L’Université de Mons (Belgique) en tant que chef de file
  • L’Institut Mines-Télécom Lille Douai (France)
  • Armines (France)
  • L’Université de Gand (Belgique)
  • L’Université de Reims Champagne-Ardenne (France)
  • La Katholieke Universiteit Leuven (Belgique)
  • Eurasanté (France)

Et des partenaires observateurs :

  • Flanders Bio (Belgique)
  • BioWin (Belgique)
  • Université de Lille (France)
  • CHU Ambroise Paré (Belgique)
  • UZ Gent (Belgique)
  • CHU Reims (France)
  • CHU Amiens Picardie (France)

Fort d’une expertise en sciences des matériaux, ingénierie tissulaire et médecine, ce consortium, composé de groupes de recherche académiques, d’hôpitaux universitaires et de PME entend créer une solution pour traiter les patients de manière non-invasive, limitant les problèmes de réponse immunitaire et d’infections à long terme et favorisant la cicatrisation.

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