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Les 10 ans de l’unité des Troubles du Comportement Alimentaire

Ouverte en août 2003, l’unité des Troubles du Comportement Alimentaire (TCA) du CHU de Saint-Etienne est reconnue comme centre de référence régional. Elle accueille des patients venant de Rhône-Alpes et au-delà. Sa particularité : des prises en charge pluridisciplinaires et sur mesure.

Ouverte en août 2003, l’unité des Troubles du Comportement Alimentaire (TCA) du CHU de Saint-Etienne est reconnue comme  centre de référence régional. Elle accueille des patients venant de Rhône-Alpes et au-delà. Sa particularité : des prises en charge pluridisciplinaires et sur mesure.

En constante augmentation, les troubles du comportement alimentaire concernent près de 10% des adolescents dont  90% de filles. L’apparition de plus en plus précoce de ces pathologies complexes, multifactorielles et au long cours -les soins se poursuivant sur plusieurs années- préoccupe les spécialistes.
Des spécificités stéphanoises
Placée sous la responsabilité du Pr François Lang et du Dr Guy Carrot (pôle Psychiatrie), l’unité des Troubles du comportement alimentaire, propose une véritable continuité de prise en charge comprenant hospitalisation complète (8 lits), hôpital de jour et consultations.

L’unité des TCA est aussi l’un des seuls services en France à travailler étroitement avec le service de Pédiatrie. Elle assure le suivi psychologique des patients les plus jeunes hospitalisés en Pédiatrie sous la responsabilité du Dr Odile Richard.
Des liens forts existent également avec le service d’Endocrinologie du Pr Natacha Germain, pour les bilans et la surveillance somatique des patients.
Une réflexion permanente sur de nouveaux dispositifs
Le soin des patients repose sur des entretiens psychothérapiques individuels et familiaux, des aides alimentaires (repas thérapeutiques, guidance autour des repas), et de nombreux soins psychothérapiques à médiation corporelle visant à réduire le clivage psyché/soma très présent dans les TCA (psychomotricité, balnéothérapie, soins esthétiques à visée relaxante…).
L’arrivée en novembre dernier d’une psychologue à mi-temps a permis de renforcer le travail familial notamment l’animation du groupe de paroles réservé aux parents. Créées voici plusieurs années, ces réunions offrent un temps de partage d’expérience et de soutien mutuel.
A terme, l’équipe espère pouvoir mettre en place une «thérapie multifamiliale», avec la participation des parents et adolescents.

L’équipe souhaite également s’investir dans un autre projet tout aussi innovant, tourné vers l’olfactothérapie. Cette pratique, développée au CHU de Lille, repose sur la stimulation par les odeurs, d’émotions et souvenirs anciens. L’alexythymie  (difficultés à verbaliser les émotions)  est en effet au centre de ces pathologies. Les lieux de soins qui expérimentent ces dispositifs observent des résultats très encourageants.

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