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Recherche en soins : l’excellence à travers 3 prix

Lors des dernières Journées francophones de la recherche en soins (JFRS) d'avril 2015 trois équipes ont été distinguées pour la pertinence et l'impact de leurs travaux : Frédéric Noublanche, cadre de santé, service de gérontologie clinique, CHU Angers : Prix scientifique du jury – Hospimedia, Hélène Darretain, puéricultrice, André Koszo, Infirmier au CHU Sud Francilien : Prix de l’innovation – Infirmiers.com, et pour Clémence Carel, infirmière, CHU Toulouse un double prix du jeune chercheur - Elsevier-Masson et prix du public – CHU Angers. Explications...

Lors des dernières Journées francophones de la recherche en soins (JFRS) d’avril 2015 trois équipes ont été distinguées pour la pertinence et l’impact de leurs travaux  : Frédéric Noublanche, cadre de santé, service de gérontologie clinique, CHU Angers : Prix scientifique du jury – Hospimedia, Hélène Darretain, puéricultrice, André Koszo, Infirmier au CHU Sud Francilien : Prix de l’innovation – Infirmiers.com, et pour Clémence Carel, infirmière, CHU Toulouse un double prix du jeune chercheur  – Elsevier-Masson et prix du public – CHU Angers

Prix scientifique du jury – Hospimedia remis à Frédéric Noublanche, cadre de santé, service de gérontologie clinique CHU Angers pour l’étude sur l’échelle de prédiction du risque de chute 
Pour les personnes âgées, une hospitalisation de qualité est une hospitalisation qui ne se prolonge pas. D’où l’importance d’éviter la survenue d’événements qui aggraveraient l’état de santé du sénior. Parmi eux la chute à l’hôpital qui reste fréquente avec une prévalence de 2,9 à 13 pour 1 000 lits-jours.
Pour réduire ce risque, il faut bien en connaître les  facteurs déclenchants de chutes chez les patients âgés hospitalisés en unités de soins de court séjour. Tel est e propose de l’étude conduite par Frédéric Noublanche, Romain Simon Attaché de recherche clinique hospitalier, service de gérontologie clinique du CHU d’Angers, Frédérique Decavel, Directeurs de soins du CHU d’Angers.2, Marie-Claude Lefort, Coordonnateur général des soins CHU d’Angers, Cédric ANNWEILER, praticien hospitalier service de gérontologie clinique du CHU d’Angers. Pr  Olivier Beauchet, chef du service de gérontologie clinique du CHU d’Angers  ont travaillé sur l’Echelle de Prédiction du Risque de Chute (EPRiC) en combinant les items : âge > 85 ans, sexe, polymédication, avoir des troubles cognitifs, et antécédent de chutes
Conclusion : deux combinaisons des items de l’EPRiC prédisent de façon significative la survenue de la chute : la combinaison des troubles cognitifs et des antécédents de chutes.
Pour tout renseignement contacter
FrNoublanche@chu-angers.fr
Prix de l’innovation infirmers.com : Hélène Darretain, puéricultrice, André Koszo, Infirmier au CHU Sud Francilien pour leur étude d’une technique alternative pour la pose de sonde contre la douleur oro gastrique chez le nouveau-né à terme et prématuré. Le principe : utiliser la succion pour faciliter la déglutition et le passage de la sonde. Les résultats démontrés : une nette diminution de la douleur et des nausées.

Pour tout renseignement contacter

helene.darretain@gmail.com

Prix du jeune chercheur Elsevier-Masson et Prix du public attribué par l’ensemble des congressistes : Clémence Carel CHU Toulouse. Cette infirmière a étudié l’influence du soignant sur le vécu douloureux et émotionnel du patient, lors de la pose d’un cathéter veineux périphérique
La pose d’un cathéter veineux périphérique est un soin douloureux répétitif chez des patients atteints de cancer. Des traitements médicamenteux pour prévenir la douleur sont utilisés mais des contre-indications limitent leur usage. Or la douleur peut être allégée par une communication positive et le choix de mots ou de circonstances appropriés : tranquillement, confortablement, calme, détendu, paisible, respiration, s’apaise, très bien…très, très, bien…, c’est un peu frais , assouplir, protéger, couche protectrice, …. pied à perfusion.
Résultat : un mieux-être ressenti dans 80% des cas contre 38% en communication courante.
« Cette méthode permet de gagner en qualité de soin sans perte de temps. Elle encourage les soignants, qu’ils soient médicaux ou paramédicaux, à développer ce type de communication dans leur pratique quotidienne, avec pour objectif le mieux-être et le « bien-vivre » du soin pour la personne soignée », préconise la chercheuse.
Pour tout renseignement contacter
clemencebrom@hotmail.com et christelle.couanau@gmail.com

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