Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Transport des patients : plus rapide, mieux suivi avec ITransport

Plus de 144 000 transports inter-services sont effectués chaque année au CHR, qu'il s'agisse de conduire un patient de sa chambre au scanner, au bloc pour une intervention chirurgicale au bloc opératoire, ou en séance de rééducation. Pour réduire les délais d'attente et éviter les dysfonctionnements, une organisation sans faille et une planification optimale sont requises. L'informatisation de ce service est un plus. Le CHR Metz-Thionville, première structure de santé dans l'Est de la France à bénéficier d'une gestion informatisée des transports de ses patients, a choisi l'application « ITransport » qui assure une traçabilité, une analyse précise des dysfonctionnements. Résultat au bout de 3 mois : une réelle satisfaction du personnel et un service plus efficace pour les patients. L'implantation sur le site de Thionville sera effective le 15 février 2010.

Plus de 144 000 transports inter-services sont effectués chaque année au CHR, qu’il s’agisse de conduire un patient de sa chambre au scanner, au bloc pour une intervention chirurgicale au bloc opératoire, ou en séance de rééducation. Pour réduire les délais d’attente et éviter les dysfonctionnements, une organisation sans faille et une planification optimale sont requises. L’informatisation de ce service est un plus. Le CHR Metz-Thionville, première structure de santé dans l’Est de la France à bénéficier d’une gestion informatisée des transports de ses patients, a choisi l’application « ITransport » qui assure une traçabilité, une analyse précise des dysfonctionnements. Résultat au bout de 3 mois : une réelle satisfaction du personnel et un service plus efficace pour les patients. L’implantation sur le site de Thionville sera effective le 15 février 2010.

Depuis 5 ans, le service de transport des patients s’est orienté vers une gestion centralisée des équipes réparties entre les plateaux techniques selon des plages horaires définies. La durée moyenne du transport est de 17 minutes décomposée en 3 phases (attente de prise en charge, durée pour se rendre auprès du patient, durée du transport). Selon les secteurs et les établissements, les modalités d’appel et d’intervention du brancardier sont cependant différentes et les demandes hétérogènes.

Sur la base d’un audit, réalisé en mai 2008, la question du transport interne est devenue un enjeu essentiel pour le CHR. Ce travail mené sur plusieurs mois a permis de définir 6 axes d’amélioration permettant une meilleure efficience du transport :
– Développer des indicateurs plus pertinents permettant d’avoir en temps réel le nombre et la nature des dysfonctionnements, le temps d’attente et la durée de la course.
– Offrir une meilleure vision du transport des patients auprès des plateaux techniques, du bloc opératoire, mais aussi des services d’hébergement en leur communiquant des informations précises.
– Responsabiliser les services de soins et les plateaux techniques.
– Localiser un patient en temps réel ainsi que l’agent de transport
– Diminuer le stress des agents du transport des patients en régulant et en planifiant la réalisation des « courses »
– Optimiser l’efficience des transports.

L’informatisation de la gestion du transport, un outil essentiel d’amélioration de la prise en charge des patients
Le logiciel ITransport, développé par la société Co Wind, se présente sous la forme d’une interface informatique (service clinique ou médico-technique / service des transports).
L’utilisateur (le soignant d’un service de soins ou d’un plateau technique) saisit sa demande de transport de manière informatique. A partir de celle-ci, les services hébergeurs et destinataires peuvent suivre sur leurs écrans la prise en compte de leur demande et la réalisation du transport.

Grâce à différents menus existants, l’utilisateur renseigne la destination, le nom et le numéro de chambre du patient, le mode de transport et l’heure du rendez-vous. La demande est transmise au brancardier via un système sans fil de type GSM ou PDA. Dès qu’un transport est terminé, le brancardier reçoit la prochaine demande de transport.

Un dispatcher automatique choisit l’agent le plus proche de la demande afin d’éviter les déplacements inutiles et contraignants.

Ce nouvel outil présente des atouts importants
– Diminution des temps d’attente des patients,
– Limitation des déplacements des soignants des services ce qui permet favoriser la continuité et l’organisation des soins directs au patient.
– Optimiser de la coordination et de la communication grâce à une information en temps réel de l’heure d’arrivée du patient ou du brancardier venant prendre en charge le patient.
– Mise en place d’indicateurs de suivi (temps moyen de transport, % de transports réalisés dans les temps, % de dysfonctionnement, Nombre de transports non réalisés, suivi individuel des modalités de courses).

Commentaires

Il n’y a pas encore de commentaire pour cet article.

Sur le même sujet

Violences : fin de l’omerta à l’hôpital

La semaine dernière, la Conférence des Doyens de facultés de médecine a publié un communiqué de presse co-signé avec l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris (APHP), annonçant un engagement commun dans la lutte contre les violences au travail. Une déclaration qui fait suite aux récentes accusations de violences morales et sexuelles de Karine Lacombe à l’encontre du médecin urgentiste Patrick Pelloux.

L’ICI, nouveau temple de la cancérologie

Le CHU de Brest vient d’inaugurer son nouvel Institut de Cancérologie et d’Imagerie, surnommé ICI. Ce centre, promesse d’un hôpital centré sur l’humain et doté d’une technologie de pointe, est amené à devenir l’un des fers de lance européens dans le traitement du cancer, avec une capacité de 50 000 patients par an.

Dossier : La maladie de Parkinson 

Décrite pour la première fois dans An Essay on the Shaking Palsy (1817) par James Parkinson, un médecin anglais, la maladie de Parkinson, mentionnée souvent en abrégé « Parkinson », est une maladie neurodégénérative irréversible d’évolution lente. La maladie s’installe ainsi au cours d’une longue phase asymptomatique de plusieurs années. Les premiers symptômes ne se font en effet ressentir que lorsque 50 à 70% des neurones dopaminergiques du cerveau sont détruits. Ils se déclarent essentiellement progressivement sous la forme d’un tremblement de repos, d’un ralentissement des mouvements et d’une raideur musculaire. Néanmoins, de nombreux troubles moteurs et non moteurs peuvent s’ajouter à la liste, devenant de réels handicaps dans le quotidien de ceux qui la subissent.

Voici comment le CHU de Rennes agit pour contrer Parkinson

Ce jeudi 11 avril a lieu la Journée internationale de la maladie de Parkinson. L’occasion pour les CHU de valoriser leur implication sur ce sujet, notamment à travers les Centres Experts Parkinson (CEP) affiliés. Le Centre Hospitalier Universitaire de Rennes ne manque pas à l’appel, mettant en valeur des actions qui garantissent à la fois une offre diagnostique simplifiée et une prise en charge multidisciplinaire, adaptée au profil de chaque patient.

L’IHU toulousain dédié au vieillissement officiellement lancé

L’Institut Hospitalo-Universitaire HealthAge a officiellement été lancé le 2 avril à Toulouse. Porté par le CHU, l’Inserm et l’Université Toulouse III – Paul Sabatier, cet IHU, le seul exclusivement dédié au vieillissement en France, se donne pour ambition de contribuer au vieillissement en bonne santé des populations et de devenir le centre de référence européen en Géroscience.